Dictionnaire de japonais

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za
siège, trône
za ni tsuku
prendre place, se placer
za o hazusu
quitter sa place
zabuton
coussin
zaibatsu
conglomérats financiers à base familiale existant depuis l'ère Meiji
cf ère Meiji.
zaigaku suru
être étudiant d'une école, être inscrit à l'université
zaigen
ressources financières
zaiko
stock
zaimoku
bois de construction
zainin
coupanle, criminel
zairyô
matière, matériaux; données.
zaisan
fortune, richesse
zaisei
administration financière, finances
zakka
articles divers
zakkubaran ni
ざ っ く ば ら ん に
franchement
zange suru
se confesser
zankoku na
cruel
zannen
regret, remords
zannen na
regrettable
zanshin
position marquée de contrôle et de domination après avoir exécuté une technique
ZAO Wou-Ki
peintre chinois très connu
zara ni aru
ざ ら に あ る
qui se trouve partout
Zarathoustra
prophè du VIIIe ou VIIe siècle avant Jésus-Christ

Il fut le réformateur de la religion iranienne antique, dont le livre sacré est l'Avesta. On nomme Gâtha l'ensemble des textes attribués à Zarathoustra, donc postérieurs à cette réforme. Sa date et son lieu de naissance (Ragès, en Médie), la signification étymologique de son nom sont controversés; sa vie est en grande partie légendaire. L'enseignement qu'il propagea repose sur une théologie dualiste : Ahura Mazdâ, le dieu du Bien, s'oppose à Ahriman, le dieu du Mal. L'homme, par la pureté de sa vie, de ses pensées, de ses paroles et de ses actes (dont il rendra compte dans l'au-delà), doit contribuer au renforcement de la puissance du Bien pour que diminue celle du Mal.

Nietzsche a fait de Zarathoustra le porte-parole de ses idées sur le «surhomme» (Ainsi parlait Zarathoustra).

zarazara suru
ざ ら ざ ら す る
être rêche au toucher
zarei
salut à genoux
zaru
corbeille
zaseki
siège, place
zashiki
salon
zasshi
magazine, revue
zasshu
métis
zasso
mauvaises herbes
zazen
méditation zen en position assise

En fait, ce terme désigne simultanément la position du corps (la fameuse position de la fleur de lotus) et la méditation zen en elle-même.

cf zen.
Zeami
nom de scène de Yusaki Saburo Motokiyo, acteur, auteur et metteur en scène de nô japonais (1363 - 1443)

Auteur des plus célèbres pièces de théâtre nô (près de la moitié du répertoire), il a, dans plusieurs traités (notament le plus connu, Kadensho), codifié les règles de ce genre dramatique, dont il peut être considéré comme le fondateur. Son père, Kanami (Yusaki Saburo Kiyotsugu) (1333 - 1384), fut son maître et précurseur.

cf .
zen
terme chinois qui signifie «pratiquer»

Le zen est une secte bouddhique introduit au Japon en 1192, provenant de la Chine, dont l'enseignement est basé sur une concentration parfaite de la pensée et sur la méditation. Le but du zen est d'accéder à une sérénité intérieure (comme le bouddhisme). Pour cela, le zen propose cinq voies :

Par ailleurs, le zen se pratique à tout instant de la vie car il s'intéresse à l'homme : lorsqu'on réalise une action, aussi routinière soit-elle, on la fait avec toute sa concentration, sans penser aux soucis et autres tracas qui encombrent l'esprit de l'homme agité. Ainsi, le sage disait à son disciple : «Lorsque je mange, je mange. Je n'ai pas l'esprit empli des soucis de l'homme qui mange».

L'art zen est basé sur le dépouillement, et sur l'admiration de la nature : l'art zen recrée de la nature; mais la nature, même recréée par l'homme, reste la nature : une pierre est une pierre, une fleur est une fleur. Les choses sont ce qu'elles sont, mais elles sont aussi autre chose dans le vécu subjectif. Cet art s'exprime sous de multiples formes : la poésie haikai, le jardinage (comme le temple de Ryoan-ji)... L'art zen est devenu le moteur de l'esthétique japonaise.

cf bouddhisme, chado, kendo, haikai, temple de Ryoan-ji.
Zhao Mengfu
peintre et calligraphe chinois, né à Hou-tcheou (1254-1322), de la cour des empereurs Yuan. Il est célèbre pour ses représentations de chevaux et de cavaliers.
cf Yuan.
Zhao Ziyang
homme politique chinois, (district de Huaxian, Henan, 1919)

Membre du parti communiste depuis 1938, ami de Deng Xiaoping, il dut s'effacer pendant la révolution culturelle. Réhabilité en 1971, il entre au bureau politique en 1979 et remplace Hua Guofeng comme Premier ministre en septembre 1980. Nommé secrétaire général du Parti en 1987, il est remplacé par Li Peng au poste de Premier ministre. En 1989, il est évincé du secrétariat général du parti au bénéfice de Jiang Zemin.

zhi (chinois)
papier
Zhongyong
«l'Invariable Milieu»; ouvrage faisant partie des livres jing.
cf jing.
Zhou
nom de la troisième dynastie chinoise d'après la chronologie traditionnelle (vers 1111 - 221 avant Jésus-Christ)
Zhou Enlai
homme politique et général chinois, (Huaiyin, Jiangxi, 1898 - Pékin, 1976)

Après des études commencées en Chine et poursuivies au Japon et en Europe, il adhéra au parti communiste. Il organisa l'armée de la première République soviétique chinoise (1931), puis participa à la Longue Marche (1934). Il joua un rôle essentiel dans les négociations entre le Guomindang et le parti communiste chinois (1936-1946). Premier ministre et ministre des Affaires étrangères (1949-1958), président du Conseil (1958-1976), il oeuvra en faveur de la solidarité afro-asiatique et amorça la politique de détente avec les Etats-Unis Face à la stratégie révolutionnaire de Mao Zedong (dont il avait toute la confiance), il incarna la stabilité de l'État populaire.

cf Mao Zedong.
zhuangshu
style sigillaire

Écriture raide mais soignée du temps où la calligraphie ne se peignait pas, mais se gravait. Faire du zhuangshu au pinceau est maintenant un exercice difficile.

Zhuangzi
philosophe taoïste chinois (IVe-IIIe siècle avant Jésus-Christ). Son livre, le Zhuangzi, aspire à une grande perfection littéraire.
cf taoisme.
Zhu Xi
historien et philosophe confucéen chinois (1130-1200 aprè Jésus-Christ)

Commentateur des livres canoniques, sa théorie de la division du monde en deux principes antagonistes et complémentaires, le Li (principe positif incorporel) et le Qi (principe négatif corporel), structure le néo-confucianisme.

cf confucianisme, Li, Qi.