Dictionnaire de japonais

Sommaire  [ A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z ]
  

yabusame
tir à l'arc à cheval
yakkaigoto
meurtre
Yaksha
le tennô gardien du Nord et chef des Shi-Tennô (les gardiens des points cardinaux)
cf Shi, Tennô.
yaku
brûler
yakuza
membre de la mafia japonaise
yama
montagne, colline
Yamabushi
fête du culte de la montagne
Yamaraja
nom sanskrit d'Enma-Ten; deva protecteur du Sud.
cf deva, Enma-Ten.
yang
principe positif et masculin

Les notions de yin et yang auraient d'abord été utilisées comme repères astronomiques, symboles du calendrier, puis emblèmes de divination (yin, le pair; yang, l'impair). On estime généralement qu'elles commencèrent à prendre un sens philosophique vers le milieu du Ve millénaire avant Jésus-Christ avec le Yi king qui qualifie le yin de principe négatif et le yang de principe positif. Le Yi king insiste notamment sur le fait que «la relation des sexes est le fondement de la vie universelle, laquelle est une manifestation des forces cosmiques yin et yang» (R. Van Gulik).

L'idée selon laquelle le yin et le yang, à la fois distincts et étroitement unis, attirés et contrariés, forment des «ordonnances rythmiques» (M. Granet) auxquelles on peut ramener n'importe quelle situation au sein du Cosmos, qu'elle soit astronomique, sociale, psychologique, politique, etc., a été reprise et érigée en système aussi bien par les confucianistes que par les taoïstes. Dans l'appréciation des phénomènes du monde sensible, le yang correspond à la nature masculine, à la lumière, au chaud, au sec, à l'activité, etc.; le yin, à la nature féminine, à l'ombre, au froid, à l'humidité, à la passivité, etc.

cf confucianisme, taoïsme, Yi king.
yari
lance
yasaï
légume
yatsu
personne (au sens argotique : type, gars, collègue...); pluriel : yatsura.
Yi li
livre rituel faisant partie des livres jing
cf jing.
Yi king
«Livre des mutations»; ouvrage faisant partie des livres jing.

C'est un ouvrage majeur dans la culture et le mysticisme chinois. Il constitue en effet simultanément un manuel pratique de divination et un guide de la sagesse. On peut le voir comme un manuel d'aide à la décision. Pour ce faire, il présente 64 situations types agencées de telle sorte qu'on puisse trouver une situation qui corresponde à notre problème, si nécéssaire en utilisant des transformations. En effet, le Yi king utilise la philosophie Yin-Yang, basée sur le changement, le passage d'un état à un autre. On peut donc transformer une situation type et obtenir ainsi une situation qui ressemble à celle du quémandeur. En fait, le Yi king ne peut aider que celui qui a une question avec un verbe d'action dont il est le sujet. (Cela signifie d'une certaine manière qu'il reste un livre très pragmatique.)

Un exemple amusant est celui-ci : une femme demandait «Mon fils aura-t'il son bac ?». Bien évidemment, il lui a été impossible d'obtenir une réponse, puisque le Yi king ne prédit pas l'avenir. Elle reformula alors sa question de la manière suivante : «Que dois-je faire pour aider mon fils à avoir son bac ?». En suivant les indications du Yi king, elle obtint un hexagramme lui disant «la retraite». En clair, qu'elle fasse plus confiance à son fils et ne l'étouffe plus.

Cet exemple montre de plus que le Yi king est un livre doté d'un humour corrosif très terre-à-terre.

cf jing, yang, yin.
Yin
autre nom de la dynastie Shang
cf Shang.
yin
principe négatif et féminin

Les notions de yin et yang auraient d'abord été utilisées comme repères astronomiques, symboles du calendrier, puis emblèmes de divination (yin, le pair; yang, l'impair). On estime généralement qu'elles commencèrent à prendre un sens philosophique vers le milieu du Ve millénaire avant Jésus-Christ avec le Yi king qui qualifie le yin de principe négatif et le yang de principe positif. Le Yi king insiste notamment sur le fait que «la relation des sexes est le fondement de la vie universelle, laquelle est une manifestation des forces cosmiques yin et yang» (R. Van Gulik).

L'idée selon laquelle le yin et le yang, à la fois distincts et étroitement unis, attirés et contrariés, forment des «ordonnances rythmiques» (M. Granet) auxquelles on peut ramener n'importe quelle situation au sein du Cosmos, qu'elle soit astronomique, sociale, psychologique, politique, etc., a été reprise et érigée en système aussi bien par les confucianistes que par les taoïstes. Dans l'appréciation des phénomènes du monde sensible, le yang correspond à la nature masculine, à la lumière, au chaud, au sec, à l'activité, etc.; le yin, à la nature féminine, à l'ombre, au froid, à l'humidité, à la passivité, etc.

cf confucianisme, taoïsme, Yi king.
yôbi
jour
yoga
technique de méditation

Dans la tradition hindoue, technique de méditation et de concentration mentale visant à placer graduellement la conscience au centre même de l'être, là où le soi individuel (âtman) est identique à l'Etre universel.

Les principes du yoga ont été exposés dans différents sutras attribués à Patañjali Yogasutra (IIe siècle avant Jésus-Christ). Ces textes de base définissent le yoga comme «l'arrêt des fluctuations de la pensée». Les exercices hygiéniques qui, sous le nom de yoga, connaissent aujourd'hui la faveur du public occidental, sont empruntés au hatha yoga («yoga violent»). Exercice mental et physique (contrôle de la respiration, postures corporelles, etc.), ce dernier permet de supprimer les impressions sensorielles afin d'obtenir la concentration nécessaire pour atteindre à l'état parfait de réalisation spirituelle (délivrance et union) du raja yoga (« yoga royal »).

cf hindouisme, âtman, sutras.
yogi
celui qui pratique le yoga
cf yoga.
yojinbukai
discret, prudent
yoko
côté
yokomen
latéral
yokomen uchi
forme d'attaque d'aikido : attaque latérale
cf aikido.
yokozuna
«le champions des champions»

Un yokozuna est un lutteur de sumo qui est passé maître absolu. On les vénère comme des demi-dieux au Japon. Il n'y a que très peu de yokozunas : seuls 65 sumotoris ont eut le privilège de porter ce titre depuis la période d'Edo (XVIIe siècle). Actuellement, il y a quatre yokozunas, dont Takanohana et Akebono Taro, ce qui est très rare, et on peut ainsi voir des combats entre yokozunas (combats qui créent généralement un petit vent de folie chez les Japonais).

cf sumo.
yokushitsu
salle de bain
cf bain.
yorikiri
technique de sumo : on prend son adversaire par la ceinture, on le soulève en prenant appui sur son propre corps, et on le fait sortir du cercle du doyô
cf sumo, doyô.
yosai
forteresse
YOSHIHIRO Gô
célèbre forgeron de sabres koto d'Etchu

Il est considéré comme étant l'un des plus grands forgerons de sabres que le Japon ait jamais possédé.

cf sabres, koto.
YOSHIHITO
empereur du Japon (1912-1926)

Né à Tokyo en 1879, mort à Hayama en 1926). Il fut empereur du Japon de 1912 à 1926, succédant à Meiji Tenno. Il ne joua qu'un rôle politique effacé. Son fils Hirohito lui succéda.

cf Meiji Tenno, Hirohito.
YOSHIKAWA Yoichiro
musicien de plusieurs séries animées musicien de Dominion, Green Legend Ran, IRIA : Zeiram, the animation
YOSHIMITSU Tôshihirô
célèbre forgeron de sabres koto d'Awataguchi (1250-1291)

Il est considéré comme étant l'un des plus grands forgerons de sabres que le Japon ait jamais possédé.

cf sabres, koto.
Yuan
nom de la dynastie mongole qui régna sur la Chine de 1271 à 1368 et fut chassée par une révolte populaire
Yuan Che-k'ai, Yuan Shikai
général et homme politique chinois, (Xiangcheng, Henan, 1859 - Pékin, 1916)

Homme de confiance de l'impératrice Ci Xi, il brisa les tentatives de réformes. Après la mort de Ci Xi, il transigea avec Sun Yat-sen (1912), obtint l'abdication de l'empereur et fonda un régime républicain. Président, il gouverna en dictateur, essaya de rétablir la monarchie à son profit, mais fut démis (1916).

cf Ci Xi, Sun Yat-sen.
yudansha
pratiquant d'aikido gradé
yukata
robe de chambre en coton bleu
YUKI Nobuteru
réalisateur des séries animées Kaze no Tairiku, Gunnm, X2, Five Star Stories, Record of Lodoss War
Yu Lang Ti
«la fête des fantômes»

C'est une fête chinoise où les gens laissent des offrandes devant leur porte pour apaiser les esprits afin que ceux-ci s'en aillent sans causer de dégâts.

Yun-kang
monastères rupestres bouddhiques de la Chine, près de Ta-t'ong (Chan-si), aux grottes ornées de sculptures (milieu du Ve siècle-VIIe siècle)
yumi
arc japonais