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Ce mouvement religieux s'est développé au VIe siècle avant Jésus-Christ à l'initiative du prince Vardhamana, nommé Mahavira («grand héros») ou Jina (« victorieux »). Toujours vivant en Inde, il propose la délivrance par l'ascèse, la non-violence (ahimsa), et le respect de toute vie. La non-violence préconisée par le jaïnisme a profondément marqué l'éducation de Gandhi.
Les livres jing sont un ensemble de textes chinois rédigés entre le XIe et le IIIe siècles avant Jésus-Christ. Selon l'acception la plus courante du mot jing, on compte 13 livres jing.
Les Quatre Livres, qui constituent la base écrite du confucianisme, sont les plus récents des classiques (Ve-IIIe siècle avant Jésus-Christ). Le premier livre, les Entretiens (Lunyu), est le recueil des propos de Confucius, rassemblés par ses disciples. Comme Socrate, Confucius n'a lui-même jamais écrit. La Grande Étude (Daxue) et l'Invariable Milieu (Zhongyong) sont deux ouvrages courts, où les idées de base du confucianisme sont clairement exprimées. Le Mengzi est un vaste recueil d'anecdotes qui illustrent de façon vivante la pensée de Confucius. Toutefois, ces trois derniers jing ont été écrit apres sa mort.
Les autres jing remontent à une période plus ancienne, et Confucius en recommandait vivement l'étude à ses disciples. Nous trouvons d'abord deux rituels, le Yi li et le Li ji, où «l'honnête homme» peut trouver la conduite à suivre dans chacune des circonstances de sa vie. Viennent ensuite deux ouvrages historiques : la Chronique des printemps et des automnes (Chunqiu) présente des anecdotes historiques, à caractère moral, destinées au politicien; le Classique des documents (Shujing) contient sans doute les pièces les plus anciennes : discours, serments ou harangues, prononcés par les premières dynasties Zhou. Les Tributs de Yu constituent, dans l'histoire, le premier ouvrage connu de géographie économique. Le Classique des odes (Shijing) est un recueil de 300 poèmes anciens (chantés). Le Classique des mutations, le célèbre Yi jing, transmet les croyances magiques et cosmologiques des temps les plus reculés. Il renferme la théorie du yin et du yang, ainsi que celle des cinq éléments. A ces ouvrages s'en ajoutent deux autres, postérieurs au IIIe siècle avant Jésus-Christ, mais qui font tout de même partie des jing : le Classique de la piété filiale et le Erya (ou Eul-ya), qui constitue le premier dictionnaire étymologique connu.
le juku est une école où l'on fait beaucoup travailler les enfants japonais, pour que leurs résultats s'améliorent. Comme le Japon est l'une des sociétés les plus méritocratiques du monde, les juku existent à tous les niveaux de la scolarisation, de la maternelle à la faculté. Il existe même des juku qui entraînent pour pouvoir entrer dans les juku de renom.
Le jûdô a été créé au Japon en 1882 par Jigoro Kano. Celui-ci s'est inspiré du ju jitsu : il a retiré les prises les plus dangereuses pour ne garder que les techniques de souplesse en corps à corps. Le principe du judo est donc d'utiliser le poids et la force de l'adversaire pour les retourner contre lui. Pour ce faire, il faut attraper son adversaire et accompagner son mouvement pour pouvoir le déséquilibrer.
L'habit porté est le judogi, formé d'un keikogi blanc et d'une ceinture dont la couleur indique le grade du pratiquant.
Au Moyen-Age, les samourais japonais ont cherché comment se défendre quand ils perdaient leur sabre lors d'un combat. Ainsi est né le ju jitsu. Il s'est par la suite enrichi des techniques du karate et du kung fu wu shu. Le credo du ju jitsu est que la souplesse peut triompher de la force. Simple et pratique, le ju jitsu est une méthode d'auto-défense très efficace qui consiste à désarmer son adversaire pour pouvoir ensuite le maîtriser. Pour ce faire, la priorité est d'esquiver l'assaut de l'adversaire puis d'enchaîner : on le met au sol et on le neutralise en le frappant, en l'étranglant ou en le bloquant avec une clé de bras.
Les armes ne sont pas employées, sauf pour apprendre à se défendre. L'habit porté est le même kimono que celui des jûdôkas.
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